Quel est le rôle d’un courtier en assurance-vie ?

Publié le 10/08/2023

4 min
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Nalo offre une solution d'épargne unique pour gérer votre avenir financier, alignant votre argent avec vos projets via une plateforme d'investissement entièrement numérique et un accompagnement personnalisé de conseillers.

Naviguer dans le monde complexe de l’assurance-vie peut être une tâche intimidante. Avec une multitude d’options, de termes et de conditions à comprendre, choisir le bon contrat d’assurance-vie qui correspond à vos besoins et objectifs financiers peut sembler écrasant. C’est là qu’intervient le courtier en assurance-vie, un professionnel spécialisé qui sert de guide et de conseiller dans ce labyrinthe financier. Mais quel est exactement le rôle d’un courtier en assurance-vie ? Comment peut-il vous aider à optimiser votre épargne et à sécuriser votre avenir financier ? Dans cet article, nous allons explorer en détail les fonctions, les responsabilités et les avantages de travailler avec un courtier en assurance-vie, et comment choisir le bon professionnel pour vous accompagner dans votre parcours d’assurance.

La mission du courtier en assurance-vie

Le courtier en assurance-vie est un courtier en assurance, à la différence des courtiers en crédit. Il est l’intermédiaire entre un client qui souhaite ouvrir un contrat d’assurance-vie et l’assureur qui en assure la gestion. Le courtier n’est donc en règle générale pas le gestionnaire du contrat, sauf s’il émane directement de l’assureur.

Ainsi, il existe trois types de courtiers en assurance-vie :

  • les banques et les sociétés d’assurance ;
  • les agents généraux, courtiers rattachés à une unique société d’assurance ;
  • les sociétés de conseil en gestion de patrimoine (CGP) et les courtiers indépendants.

Le courtier en assurance-vie a une mission de conseil et de service client. Il est à la fois le mandataire, le représentant et le conseiller de l’investisseur. Pour cela, il a une obligation légale de connaissance du client, et doit être capable de prouver que sa recommandation commerciale correspond à ses besoins (article L520-1 du code des assurances).

Afin de vous assurer de la fiabilité de votre interlocuteur, vous pouvez vous vérifier que celui-ci est inscrit à l’ORIAS (Registre unique des intermédiaires en assurance, banque et finance). Par ailleurs, la plupart des courtier indépendant sont aussi CIF (Conseillers en investissement financier) et, à ce titre ils doivent être membre d’une association professionnelle comme l’ANACOFI.

La rémunération du courtier en assurance-vie

Le courtier en assurance-vie reçoit une commission de courtage de la part de l’assureur, qui correspond à une fraction des frais de gestion du contrat d’assurance-vie. La plupart des courtiers touchent aussi une rétrocommission sur les frais de gestion des supports d’investissement perçus par les sociétés de gestion. Ils peuvent enfin être rémunérés pour leur prestation de conseil, quand leur est confié un mandat de gestion.

Les frais visibles : les frais liés au contrat

La première couche de frais est celle liée au contrat. Il en existe plusieurs types :

  • Les frais sur versement. Ces frais tendent à disparaître sur la plupart des contrats mais on les trouve toujours dans les offres des grands réseaux bancaires et chez certains assureurs. L’article L132-21-1 du code des assurances précise que les frais à l’entrée et sur versements ne doivent pas excéder 5% des montants versés sur une année. Il est bon de savoir que ces frais sont parfois négociables en cas de gros versement.
  • Les frais de gestion. Ils sont annuels et servent à rémunérer l’assureur pour la gestion de votre contrat d’assurance-vie. Ils sont calculés sous la forme d’un pourcentage du montant total de l’épargne placé sur le contrat. Le plus souvent, ils sont compris entre 0,2% et 1% sur l’investissement réalisé sur des fonds à capital garanti (fonds euros) et entre 0,5% et 1,2% sur les unités de compte. Il faut noter que les frais de gestion sur les unités de compte sont prélevés quelque soit la performance du support : positive comme négative.
  • Les frais d’arbitrage. Ils interviennent lorsque l’investisseur, ou le gestionnaire en charge de l’investissement, décide de modifier son allocation d’actifs, c’est-à-dire la répartition des supports d’investissement. Ces frais rémunèrent le travail de l’assureur qui va réaliser l’opération. Ils sont calculés soit en pourcentage soit de façon forfaitaire (entre 0,5% et 1% sur le montant transféré, ou 10 à 30€ par opération). Là aussi, il existe plusieurs contrats sur lesquels ce frais sont inexistants.
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Les frais cachés, prélevés sur les supports d’investissement

Investir sur des supports en unité de compte implique de payer des frais à l’organisme émetteur du fonds (la société de gestion). Ils sont de deux types :

  • des frais de gestion : ils sont fixes et prélevés en proportion du montant investi.
  • des frais de performance : ils ne sont prélevés qu’en cas de sur-performance du fonds par rapport à un benchmark préétabli (par exemple l’indice de référence du fonds).

Ces frais représentent entre 1,5% et 2,5% par an du montant investi sur le support. Ils viennent s’ajouter aux frais de gestion perçus par l’assureur au titre de la gestion administrative du contrat. En somme, le sous-jacent de l’unité de compte sélectionnée doit afficher une performance d’au moins 3% pour que l’investisseur préserve son capital.

Ces frais sont rarement explicités à l’épargnant, qui est obligé d’aller regarder le DICI (Document d’Information Clé pour l’Investisseur) de chaque fonds pour les connaître. Par ailleurs, ils sont en grande partie rétrocédés à l’assureur et au courtier. Toutes les unités de compte ne rémunèrent pas le courtier de la même façon, et le fait que le courtier soit plus ou moins rémunéré en fonction des supports choisis soulève la question du conflit d’intérêt. Le courtier en assurance-vie pourrait être tenté de proposer un support affichant une rétrocommission élevée au détriment d’un conseil réellement personnalisé et adapté aux besoins de l’investisseur.

Pourquoi choisir une Fintech comme Nalo pour votre assurance-vie ?

Les deux principaux intérêts de choisir une Fintech comme courtier en assurance-vie sont sa garantie d’indépendance vis à vis des institutions financières émettrices de supports et l’utilisation de produits financiers à faibles frais.

Une Fintech comme Nalo est indépendante

Nalo ne touche pas de rétrocession de la part des sociétés de gestion et n’a donc pas de conflit d’intérêt. Au contraire, l’allocation proposée est parfaitement personnalisée par un processus de découverte de vos besoins et projets. L’algorithme de Nalo, issue de la recherche académique en mathématiques financière, est la garantie de l’indépendance du conseil prodigué.

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Nalo n’investit que sur des ETF à frais réduits

Le contrat d’assurance-vie proposé par Nalo est exempté de frais de versement et de frais d’arbitrage. Les frais de gestion prélevés par l’assureur Generali sont de de 0,85%, que ce soit pour les fonds euros ou les unités de compte.

Par ailleurs, nous avons fait le choix de n’investir que sur des fonds indiciels (aussi appelés trackers ou ETF). Les ETF sont des produits qui ont pour objectif de reproduire la performance d’un indice boursier. Là où les unités de compte traditionnelles facturent en moyenne 1,7% de frais annuels sur les montants investis, comptez environ 0,25% par an pour les trackers. Nalo ne touchant pas de rétrocommission sur ces ETF, le processus de sélection n’est lié qu’à leur performance.

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L’essentiel

  • Le courtier en assurance-vie a une mission de conseil et de représentation des intérêts de son client ;
  • Il perçoit une commission de courtage de la part de l’assureur et peut aussi être rémunéré par les sociétés de gestion en fonction des supports choisis ;
  • Une Fintech comme Nalo garantit l’indépendance du conseil, des frais réduits et transparents
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