La préparation de la retraite est un enjeu financier majeur qui nécessite une réflexion approfondie et une planification précoce. Que vous ayez 30 ans ou 50 ans, il existe des erreurs courantes à éviter pour garantir une retraite confortable et sereine. Dans cet article, nous explorerons sept de ces erreurs et vous fournirons des conseils essentiels pour vous aider à prendre les décisions financières éclairées qui façonneront votre avenir financier. Ne laissez pas le temps vous échapper, il est temps de prendre en main votre retraite dès aujourd’hui.
« La retraite, c’est loin », « de toute façon, nous n’aurons pas de retraite », « je n’ai pas les moyens de préparer ma retraite, alors autant ne pas y penser »… Nous avons tous des opinions tranchées sur cette étape à venir de la vie. Soyons francs, il est difficile de trouver une tâche moins enthousiasmante que la planification de sa retraite. Cependant, il est indéniable que la retraite représente près d’un quart de votre existence. Il est donc essentiel de vous demander si vous êtes prêt à vivre cette période avec le budget d’un étudiant. Bien que nous exagérions légèrement, la réalité d’une baisse de niveau de vie à la retraite est bien présente. Cet article revient sur huit erreurs courantes qui peuvent entraver votre capacité à anticiper sereinement votre départ à la retraite.
Erreur #1 : Espérer que l’État s’occupe bien de vous à la retraite
En cotisant fidèlement toute votre vie au régime général et aux caisses complémentaires, il est légitime de s’attendre à une pension de retraite garantie jusqu’à la fin de votre existence. Cependant, faire l’erreur de supposer que cette pension d’État suffira à maintenir votre niveau de vie est une grave méconnaissance de la réalité. Au moment de prendre votre retraite, vous pouvez vous exposer à une perte de revenu considérable, allant de 10% à 90%, en fonction de votre statut professionnel (salarié du privé, cadre du privé, fonctionnaire, travailleur indépendant, professionnel libéral, etc.), de votre revenu en activité, et du nombre de trimestres cotisés. Il est crucial de comprendre que quelqu’un qui percevait un salaire net de 5000€ par mois pendant sa carrière peut parfaitement se retrouver avec une retraite mensuelle de seulement quelques centaines d’euros.
Le rapport entre le montant de votre pension de retraite (à la fois la partie de base et complémentaire, toutes régimes confondus) et votre revenu de fin de carrière est ce que l’on appelle le « taux de remplacement ». Selon une étude du Conseil d’orientation des retraites (COR) en 2018, pour une génération née en 1956 prenant sa retraite à 65 ans, les estimations du taux de remplacement sont les suivantes :
- 57,6% pour un cadre du secteur privé,
- 80,2% pour un employé du secteur privé,
- 72% pour un fonctionnaire de catégorie B,
- 54,3% pour un fonctionnaire de catégorie A+ avec des primes substantielles.
Pour les professions libérales, les estimations varient au cas par cas. Il est important de noter que plus vos revenus d’activité sont élevés, plus votre taux de remplacement sera faible, ce qui impactera directement votre niveau de vie à la retraite. Cette réalité s’applique également aux salariés. Le défi réside dans le fait que le taux de remplacement moyen est constamment en baisse, passant de 78% à 75% tous secteurs d’activité confondus entre les générations 1936 et 1946. Dans 30 ans, il est fort probable qu’il ait encore diminué.
Erreur #2 : Penser que vous avez le temps de vous en occuper
Bien sûr, il peut être tentant de remettre à plus tard la préparation de sa retraite. Cependant, il est important de réaliser que cela signifie passer à côté d’un des moteurs les plus puissants de l’investissement : les intérêts composés.
Pour simplifier, imaginez que votre épargne génère des rendements, qui sont automatiquement réinvestis, ce qui génère à son tour davantage de rendements, et ainsi de suite, créant ainsi un effet de boule de neige financier.
Prenons un exemple concret : supposons que vous souhaitiez vous constituer un complément de retraite de 1000 euros par mois sur une période de 30 ans. En prenant une hypothèse prudente de rendement moyen de 5% par an, vous auriez besoin d’épargner 300€ par mois si vous commencez à 30 ans, 550€ par mois si vous débutez à 40 ans, et 1160€ par mois à partir de 50 ans. (Pour accumuler 1 million d’euros à 65 ans, vous devriez épargner 870€ par mois dès l’âge de 30 ans).
L’essentiel à retenir ici, c’est que plus vous commencez tôt, moins l’effort d’épargne est contraignant, car il est réparti sur une période plus longue, permettant ainsi à votre capital de croître davantage.
De plus, grâce à des solutions Fintech telles que Nalo, la préparation de votre retraite ne nécessite que quelques minutes de votre temps et peut être effectuée depuis le confort de votre canapé. Ne laissez pas passer l’opportunité de bénéficier pleinement de la puissance des intérêts composés pour sécuriser votre avenir financier.
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Erreur #3 : Croire qu’il faut commencer par devenir propriétaire
Investir dans la pierre est culturellement très ancré dans la culture française. Pourquoi continuer à engraisser mon bailleur si j’ai les moyens d’acquérir mon propre logement ? En effet, s’ils sont remboursés avant l’âge de la retraite, vos biens immobiliers constituent un pilier important de votre stratégie d’épargne retraite.
C’est toutefois un placement qui comporte des risques : les crises immobilières qui ont éclaté ces dernières années en Espagne, Portugal ou aux Etats-Unis sont là pour le rappeler. Non, les prix de l’immobilier ne vont pas toujours à la hausse. Ajouté à cela, cet investissement peut souffrir d’un manque de liquidité. Un bien peut mettre du temps à se vendre et surtout il vous sera impossible de vendre 10% de votre bien pour compléter vos revenus. C’est du tout ou rien !
Ainsi, si être propriétaire de sa résidence principale pour attaquer sa retraite est une bonne chose, il convient de diversifier ses placements. La bonne pratique est d’investir dans des actions ou des obligations.
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Erreur #4 : Considérer qu’investir sur des actions est trop risqué pour préparer sa retraite
On entend souvent qu’il est déconseillé de prendre des risques avec son épargne dédiée à la retraite. Lorsque l’on prépare un investissement, il est crucial de comprendre que plus votre investissement est long terme, plus le risque de perte est faible.
En effet, sur le long terme, la tendance à la hausse des actions, du fait de la création de richesses des entreprises, est plus forte que les fluctuations de leur cours de bourse. Sur un horizon d’investissement de 15 ou plus, un placement diversifié n’a jamais occasionné aucune perte, même si vous avez investi aux moins bon moments.
Par ailleurs, votre horizon d’investissement ne doit pas être le jour de votre départ à la retraite. En effet, vous allez consommer votre capital petit à petit, pour compléter votre revenu et non tout d’un coup. À 65 ans, vous avez encore de belles années devant vous, il serait donc idiot de ne pas en profiter pour faire travailler votre argent.
Au final, la proportion optimale d’actions dans votre portefeuille dépendra de votre âge :
- à 30 ans, il n’y a pas d’hésitation à avoir, votre portefeuille d’investissement devra être composé de 80% à 100% ;
- à 60 ans, il faut opter pour une prise de risque équilibrée : entre 40% et 60% ;
- à 80 ans, votre portefeuille devra avoir été sécurisé, et ne contenir que 10% à 20% d’actions.
Erreur #5 : Penser qu’il y a un meilleur moment pour investir
Parfois, on refuse d’investir car on n’est pas certain de le faire au bon moment. Dites-vous que le meilleur des moments, c’est le plus tôt. Pour deux raisons :
- pour profiter de la puissance des intérêts cumulés (évoqués au point 2) ;
- et parce que les “meilleurs moments” ne sont pas prévisibles.
Selon les données historiques, les anticipations de marché (market-timing en anglais) qui visent à investir et vendre au moment considéré comme opportun afin de maximiser les rendements sont presque impossibles à appliquer. Pire, à attendre les meilleurs moments, vous risquez de rater les meilleurs jours de bourse ce qui a des conséquences catastrophiques pour la performance de vos placements.
L’important, donc, n’est pas de savoir quand investir, mais de savoir combien de temps vous allez investir. Rappelez-vous le point 4 : un horizon long, c’est moins de risque de perte et plus d’espérance de gain !
Erreur #6 : Se décider à investir mais ne pas choisir la bonne enveloppe fiscale
En France, il existe une multitude d’enveloppes fiscales : livrets défiscalisés, comptes-titres, PEA, assurance-vie, PERP, loi Madelin etc.
Toutes n’ont pas les mêmes avantages : en ce qui concerne l’épargne dédiée à la retraite, les enveloppes fiscales les plus recommandées sont traditionnellement :
- l’assurance-vie
- le PERP (ou le contrat Madelin pour les professions libérales).
Notez que l’assurance-vie offre une plus grande flexibilité : l’argent placé n’est pas bloqué. De plus la fiscalité de l’assurance-vie est avantageuse sur deux points :
- les plus-values sont soumises à un taux d’imposition réduit et profitent d’un abattement annuel ;
- en cas de succession, le cadre fiscal de l’assurance-vie est très avantageux.
L’épargne-retraite traditionnelle, PERP ou le loi Madelin, présente le grand avantage de voir ses versements déduits fiscalement. Pour les personnes à haut revenu, c’est une option intéressante pour payer moins d’impôts. Notez toutefois que le capital, une fois versé sous forme de rente, sera lui soumis à l’impôt sur le revenu (et non pas seulement les gains). Il s’agit donc d’une manière de décaler l’imposition dans le temps.
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Erreur 7 : Croire que préparer sa retraite est trop compliqué
Anticiper son départ à la retraite, c’est épargner aujourd’hui dans le but de se constituer un complément de rente indispensable au maintien de son niveau de vie dans quelques années.
Choisir le bon investissement peut paraître compliqué : combien faut-il prévoir ? Comment optimiser ma fiscalité aujourd’hui, et demain ? Quel niveau d’inflation dois-je anticiper ? Et si je vis très longtemps ?
Des simulateurs peuvent vous aider à y voir plus clair, et il existe désormais des Fintech, comme Nalo, qui offrent en ligne les prestations d’un conseiller en gestion de patrimoine.
Alors n’hésitez pas !
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Notre métier est de vous accompagner dans la prise de risques et de sélectionner vos investissements avec soin, au travers d’une assurance-vie. Nous avons mis en place une technologie unique en France qui permet d’investir par objectifs, c’est-à-dire en tenant compte de vos différents projets d’investissement, à court terme ou à long terme. Dans le cadre de la préparation d’une retraite complémentaire, Nalo adapte automatiquement votre exposition au risque selon votre horizon de départ à la retraite.
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Références : Panoramas des retraites, DREES, 2018.
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