Couverture de risque

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L’Essentiel

  • Certains investisseurs ne cherchent pas à spéculer de manière agressive mais plutôt à réaliser des investissements où le risque de perte est minime.
  • La couverture de risque revient à arbitrer entre différents degrés de protection, qui peuvent coûter de plus en plus cher mais couvrir de mieux en mieux les risques liés aux investissements réalisés.
  • Les stratégies sont variées : un investisseur peut ainsi choisir de s’assurer à travers un CDS qui lui garantit des paiements, ou à diversifier son portefeuille d’actifs.

Définition de la couverture de risque

    La couverture de risque est en finance une “stratégie” ou une “technique financière” suivie par certains investisseurs dans le but de minimiser leur exposition au risque – comprendre : minimiser leur risque de perdre de l’argent, à travers les fluctuations des prix par exemple. Les investisseurs peuvent suivre de nombreuses stratégies différentes pour se protéger du risque : achat d’un contrat d’assurance, d’une garantie, d’un produit dérivé ou encore d’un actif au comportement décorrélé des actifs en portefeuilles. 

    On peut comparer un investisseur cherchant à se protéger du risque de ses actifs – en anglais « to hedge » – à un propriétaire cherchant à assurer sa maison. Si son terrain se trouve dans une zone inondable, le propriétaire voudra s’assurer contre le risque d’inondation. Si cette assurance ne peut éviter une inondation, elle peut en revanche en limiter le préjudice financier.

    Le propriétaire comme l’investisseur ont un arbitrage à faire entre l’exposition au risque et la possibilité d’un rendement élevé, puisque se protéger du risque à un prix qui vient réduire d’autant les gains potentiels. Dans le cas d’une assurance inondation, les paiements mensuels à l’assurance pourront ne jamais être compensés si l’inondation ne survient jamais. Malgré cette éventualité, la plupart des propriétaires choisissent de souscrire une assurance puisque la perspective de perdre sa propriété et tout ses biens est bien plus angoissante que de payer des frais inutiles. 

    Cette aversion au risque de tout perdre suite à un événement inattendu s’observe de la même manière en finance. Les investisseurs cherchent à réduire et maîtriser leur exposition au risque au travers d’instruments et de stratégies variés. Pour se protéger des risques liés à un investissement, le moyen le plus courant est d’investir dans un actif différent, choisi spécifiquement pour sa capacité à compenser les pertes éventuelles liées au premier investissement. 

    Bien sûr, la comparaison avec le risque d’inondation reste limitée :  dans le cas d’investissements, se protéger du risque est bien plus complexe et demeure souvent une science imparfaite, à l’inverse de l’assurance qui compensera totalement les dégâts causés par l’inondation. 

    Une couverture parfaite élimine la totalité des risques d’un portefeuille d’investissement. Il s’agit d’un idéal en réalité inatteignable Le risque de corrélation s’ajoute à cela, et se réfère au risque qu’un actif et sa couverture n’aient pas le comportement attendu, c’est-à-dire que les deux investissements n’aient pas des mouvements opposés et ne soient ainsi pas à même de se compenser. 

Différents types de couverture

    Comme expliqué précédemment, on peut se protéger du risque provenant d’un actif en investissant dans un actif au comportement “inverse” au premier, permettant ainsi de compenser les éventuelles pertes dues à l’un par des gains dus à l’autre. En poursuivant ce raisonnement, un investisseur peut ainsi acheter plusieurs types d’actifs aux comportements décorrélés afin de diversifier son portefeuille. Ainsi, même si certains actifs perdent en valeur, l’investisseur conserve une chance de réaliser une opération positive sur l’ensemble de son portefeuille : on parle de couverture par diversification. 

    Une autre manière de se protéger des fluctuations de prix, un investisseur peut aussi choisir de travailler avec des contrats à termes. Un contrat à terme est une promesse de vente, c’est-à-dire que l’acheter et le vendeur s’accordent sur une transaction dont le prix est fixé à la signature du contrat, mais qui sera réalisée dans le futur. Le vendeur s’engage ainsi à livrer l’actif sous-jacent dans le futur quelque soit la situation à l’expiration du contrat, et l’acheteur s’engage à payer le prix convenu à expiration du contrat. Cela permet à l’acheteur de se protéger du risque d’une explosion du prix d’une matière première dans le futur par exemple, puisqu’il s’assure de payer le prix actuel. A l’inverse, le vendeur se protège d’une baisse de prix qui lui assurerait des bénéfices moins élevés.

    Un investisseur peut également se tourner vers un actif dont la seule fonction est de le protéger du risque d’un autre actif, comme la couverture de défaillance – plus connu sous l’acronyme CDS issu de l’anglais Credit Default Swap. Il s’agit d’un type de contrat chargé de se prémunir d’un défaut de paiement de la part d’une entreprise ou directement de l’Etat. L’acheteur de ce type de contrat verse une prime régulière à un organisme tiers qui s’engage en retour à couvrir le risque de défaut de l’actif sous-jacent au contrat initial. Un CDS est ainsi comparable à un contrat d’assurance, qui protège l’acheteur du risque de non paiement et qui n’a ainsi plus à assumer le risque de non solvabilité de l’émetteur du contrat original. 

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